Faut pas rêver (au Brésil)
France 3 – 30MN
Le peladao, du foot et des filles
«Gooooooooooooal !» Sur la plage, dans la rue, au fond d’un terrain vague… Partout au Brésil, on joue au « futebal »… À Manaus aussi : en tout lieu et sans raison parce que le football au Brésil est une raison de vivre des brésiliens. Mais au cœur de la forêt, le ballon n’a pas le monopole des rondeurs. À Manaus a lieu chaque année une compétition rassemblant le ballon rond et les jolies formes des plus belles filles de l’Amazonie. C’est le Peladao. À l’occasion d’un week-end, on suit Erika et son équipe en route pour les demi finales.
Des billets de banque au fil de l’eau
Au départ de Manaus et jusqu’à la frontière avec la Colombie, l’Amazone permet de ravitailler les villages indiens des rives du fleuve. Les propriétaires des navires sont souvent des blancs qui se sont transmis le savoir-faire commercial au fil des siècles. L’un d’entre eux a choisi de révolutionner son activité en embarquant une banque à bord. L’ « Explorer IV » est un bateau comme les autres ou presque. Le cycle est immuable : charger, décharger, attendre, puis repartir…
Autrefois, les commerçants troquaient quelques produits de la ville contre l’or et les épices des indiens, une affaire fructueuse… De nos jours, ils ouvrent également des comptes bancaires et proposent des crédits. Cette évolution bouleverse le mode de vie des femmes et des hommes de la forêt, qui regrettent ce temps où la quiétude existait encore sur leur terre, avant qu’ils ne découvrent l’existence de l’argent et ses complications.
En plein far-west amazonien
La mine de fer de Carajas, la plus grande mine de fer au monde avale des pans entiers de forêt pour du minerai. Plus loin, des chercheurs d’or de Serra Pelada creusent et cherchent toujours… Dans la région de Eldorado dos Carajas, la forêt a laissé place aux ranchs. Partout, la terre est exploitée, la forêt coupée.